Diableries !

Organisée dans le cadre du projet The Circus we are, mené conjointement avec le Musée Félicien Rops et le Delta, l’exposition Diableries propose une immersion dans l’univers captivant du Diable, figure emblématique de notre imaginaire collectif. Tantôt créature hideuse et terrifiante, tantôt tentateur séduisant et envoûtant, ce dernier effraie autant qu’il fascine depuis des siècles. Usant de ruses et finesses dans le but de corrompre les esprits et de les soumettre à la tentation, cet être énigmatique représente une menace permanente pour le Salut des âmes.

Diableries interroge l‘Homme sur ses rapports au Malin, au Moyen Âge et à l’Époque moderne et questionne, plus largement, notre propre relation au Diable, au travers de thématiques variées, du théâtre à la musique, en passant par le jeu et la danse, autant d’activités et de pratiques au parfum diabolique parfois insoupçonné.

L’exposition dresse aussi le portrait de ceux que l’on considérait autrefois comme des disciples du Diable : les démons et les sorcières, mais aussi les saltimbanques, les escamoteurs et autres jongleurs.

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Ainsi, à travers une sélection d’œuvres prestigieuses provenant de collections privées et de grands musées, Diableries met en lumière la place jadis accordée au Diable dans les arts plastiques, à travers une sélection de peintures, sculptures, gravures et autres objets plus insolites.

À la célèbre Danse de Noces de Pieter Bruegel est associé un ensemble d’œuvres, signées par quelques-uns des plus grands noms de la Renaissance septentrionale, parmi lesquels Albrecht Dürer, Hans Baldung Grien, Jacob Jordaens et Lucas Cranach. La part belle est également faite aux réalisations artistiques de Jérôme Bosch, de Pieter Bruegel l’Ancien et de leurs épigones, qui ouvrent les portes de mondes renversants, peuplés d’une myriade de créatures démoniaques hybrides, somme toute plus drolatiques que réellement effrayantes.

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Des créations musicales inédites, combinées à des dispositifs numériques originaux, viennent agrémenter la visite pour une expérience unique.

Laissez-vous tenter !

Musées et collectionneurs partenaires

L’équipe du TreM.a-Musée des Arts anciens tient à remercier les musées et collectionneurs qui lui ont fait l’honneur de participer à cette exposition.

Musées et collectionneurs belges :

• Anvers, Museum Plantin-Moretus – UNESCO Werelderfgoed
• Anvers, The Phoebus Foundation
• Anvers, Bernard Descheemaeker, Kunstgallerij Works of Art
• Bruxelles, Fondation Roi Baudouin
• Bruxelles, Bibliothèque Royale de Belgique
• Bruxelles, Loterie nationale
• Bruxelles, Musée des Instruments de Musique
• Bruxelles, Musées royaux d’Art et d’Histoire
• Gand, Museum voor Schone Kunsten
• Gand, University Library
• Liège, Bibliothèque de l’Université
• Liège, Musée Grand Curtius
• Liège, Université de Liège – Musée Wittert
• Namur, Bibliothèque universitaire Moretus Plantin
• Namur, Société archéologique de Namur
• Namur, Musée archéologique de Namur
• Namur, Musée Félicien Rops
• Nivelles, Musée communal d’Archéologie, d’Art et d’Histoire
• Raeren, Töpfereimuseum
• Namur, Christian Dejardin

Musées et collectionneurs français :

• Auriac, Compagnie Oghma 
• Bourges, Bibliothèque patrimoniale des Quatre Piliers
• Issy-les-Moulineaux, Musée français de la carte à jouer
• Noyon, Musée du Noyonnais
• Paris, Bibliothèque nationale de France
• Paris, Bibliothèque Sainte-Geneviève
• Paris, Musée du Louvre
• Quimper, Musée des Beaux-Arts
• Reims, Bibliothèque Carnegie
• Rouen, Musée des antiquités de la Seine-Maritime

Les musées et collectionneurs hollandais :

• Amsterdam, Rijksmuseum
• Leiden, University Libraries
• Utrecht, University Library

Les musées et collectionneurs allemands :

• Karlsruhe, Badische Landesbibliothek

Les musées et collectionneurs suisses :

• Genève, Galerie De Jonckheere

À découvrir également

The Circus We Are ! au musée Félicien Rops
du 13 mai au 25 septembre
« J’ai remarqué que plus on vivait en dehors des « règles de la société », plus on se rapprochait des côtés vrais de l’humanité & plus on avait chance d’être heureux. J’étais très malheureux lorsque j’étais un gros propriétaire foncier, éligible & électeur. Et lorsque les Saltimbanques jaunes & bleus qui étaient venus jongler dans la cour de Thozée disparaissaient à l’horizon, mon cœur les suivait aux pays vagues et enviait leur sort », écrivait Félicien Rops qui, comme d’autres artistes du 19e siècle, idéalise le nomadisme de ces troupes de comédien.ne.s qui se déplacent souvent en roulotte.

L’exposition met l’accent sur les conditions de vie de ces artistes de rue et des animaux qui les accompagnent dans leur voyage. À l’instar de Félicien Rops qui ne représente pas les feux de la rampe mais bien les coulisses du monde du cirque, nombreux.ses sont les peintres qui donnent une vision sociale de cet univers. Des extraits de romans ponctuent la présentation des œuvres du 19e siècle, comme le célèbre Sans famille d’Hector Malot (1878), tandis que les artistes contemporain.e.s continuent la réflexion entamée il y a plusieurs siècles.

The Circus We Are ! au Delta
du 13 mai au 25 septembre
Tout commence par la (re)découverte au musée Ringling (Floride) de quatre grandes toiles du cirque Minnaert, peintes vers 1925-30 par Frans De Vos, l’arrière-grand-père de la commissaire de l’exposition, Joanna De Vos. À partir des photos anciennes de ces spectacles de rue ambulants, la réflexion sur l’impact du monde circassien sur l’art contemporain a pris forme. Clowns parfois inquiétants, manèges, jeux de foire, équilibristes, autant de thèmes qui font écho à la réalité des artistes et à leurs ressentis face aux grandes questions de ce monde.

À partir d’une sélection d’artistes contemporain.e.s, belges et étranger.ère.s, les expositions présentées au Delta et au musée Félicien Rops amènent des pistes d’interprétation et de questionnement sur le spectacle dans lequel chacun.e de nous est un maillon.

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