Le nom d’Oignies ne vous dit peut-être rien. Et pourtant, c’est dans ce hameau, situé en bord de Sambre, qu’a été forgée l’une des 7 merveilles de Belgique : le Trésor d’Oignies. Un joyau d’orfèvrerie du 13e siècle, classé comme « Trésor » par la Fédération Wallonie-Bruxelles et aujourd’hui conservé au cœur de notre musée grâce au soutien de son propriétaire, la Fondation Roi Baudouin.
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Après 1243 - vers 1250 (coll. Fondation Roi Baudouin, inv. TO16)
Reliquaire du lait de la Vierge
Œuvre majeure de l’atelier d’Oignies, le reliquaire du lait de la Vierge renfermerait de la galactite, un minéral issu de la Grotte du Lait, près de Bethléem.
Sa colombe en argent doré se distingue par un travail minutieux d’orfèvrerie, bien visible dans la ciselure des plumes, et par l’améthyste, sertie dans sa poitrine, au symbolisme particulier. En effet, les érudits anciens associaient autrefois ces gemmes d’une grande beauté au sang du Christ et des martyrs
À ne pas manquer
Après 1228 - vers 1230 (coll. Fondation Roi Baudouin, inv. TO01)
Plats de reliure de l’Évangéliaire
Mettant en scène une crucifixion et un jugement dernier, ces plats de reliure, en argent doré et ornés de gemmes précieuses, recouvraient à l’origine un Évangéliaire, utilisé au prieuré Saint-Nicolas d’Oignies.
Ce chef d’œuvre d’orfèvrerie combine à lui seul l’ensemble des techniques déployées, avec une maitrise rare, par Hugo : filigranes, nielles, estampages, gravure et ciselure. C’est également la seule œuvre où l’artiste s’est représenté, sous la forme d’un frère en prière.
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Le trésor provient du prieuré Saint-Nicolas d’Oignies, en province de Hainaut.
À l’origine de ce trésor, se trouve une rencontre : celle de Marie d’Oignies, une mystique éprise de Foi, et de Jacques de Vitry, un religieux érudit devenu évêque d’Acre, puis cardinal à Rome. Mais également les prouesses d’orfèvrerie d’un frère artisan, Hugues de Walcourt, dit Hugo d’Oignies.
Leur histoire continue aujourd’hui entre nos murs. Découvrez-la lors d’un voyage qui vous mènera au cœur du Moyen Âge (12e-13e siècle), à la découverte des chefs d’œuvre d’Hugo d’Oignies, de son atelier et de l’atelier d’Oignies. À une époque où les artisans ont utilisé les matériaux les plus riches (bois rares, pigments précieux, ivoire, gemmes et pierres précieuses) et les techniques les plus diverses et variées (nielles, émaux, filigranes, …) pour honorer Dieu et orner ses sanctuaires. Où les cultures se rencontrent et s’influencent, sur les chemins des pèlerinages et des croisades. Et où l’art roman brille de ses derniers feux en imitant l’Antiquité (style 1200) avant de céder la place au Gothique qui s’emparera des plus belles cathédrales, comme en témoignent les Vierges à l’Enfant, gardiennes du Trésor.
« Phylactère de saint André » et « Pied-reliquaire de saint Jacques le Majeur ».
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Aux côtés des inestimables plats d’évangéliaires, croix d’autel et reliquaires finement ouvragés, admirez enfin d’autres œuvres rhéno-mosanes, produites dans la région allant du Rhin à la Meuse, ainsi que le sarcophage de Marie d’Oignies.
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